Compte rendu 2012
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01072012
Compte rendu 2012
Bonjour à tous
cette année je suis le 1er à tirer!
voici mon CR de cette somptueuse édition 2012 ( c'était du lourd non ?):
http://trailattitude08.blogspot.fr/2012/07/ardennes-mega-trail-2012-compte-rendu.html
j'ai certainement omis certains détails mais il y a tellement à dire...
en attendant les vôtres.
bonne récupération à tous
cette année je suis le 1er à tirer!
voici mon CR de cette somptueuse édition 2012 ( c'était du lourd non ?):
http://trailattitude08.blogspot.fr/2012/07/ardennes-mega-trail-2012-compte-rendu.html
j'ai certainement omis certains détails mais il y a tellement à dire...
en attendant les vôtres.
bonne récupération à tous
vincent- Messages : 461
Date d'inscription : 15/02/2009
Age : 54
Compte rendu 2012 :: Commentaires
Site Hauts Buttés
merci pour votre gentil commentaire sur les Hauts Buttés, 64,8 eme Km ! . Effectivement Marie et moi nous vous avons annoncé votre 5 eme position. Nous étions trés heureux d'accueillir les premiers coureurs que nous attendions avec impatience . A l'année prochaine avec cette fois le livre d'or !.
Geneviève, responsable site Hauts Buttés
Geneviève, responsable site Hauts Buttés
et bien.... c'est fait !!!
que dire ! déjà, comme je vois que certains bénévoles passent sur ce forum, mes premiers mots seront pour eux : vous ne savez pas ce que vos sourires et petits mots m'ont aidé aux ravitos...que de l'eau pourtant poas de quoi faire réver, mais psychologiquement, que ca fait du bien !
ensuite, a l'organisation, parfaite...que dire de plus. allez, si !! j'ai quand meme réussi a m'égarer sur 1 km avec un groupe de 15 coureurs : c'est ca de regarder les baskets de celui de devant,.
perso, premier ultra, objectif de terminer, j'ai souffert sur les hauteurs "dégagées" de la chaleur ...maius j'ai plutot bien géré ma course.
je termine à 23h, et j'ai pu utiliser un peu plus ma lampe frontale achetée pour l'occasion que le matin
aujourd'hui, je suis un peu raide de partout, mais finalement, je craignais souffrir bien plus.
L'année prochaine, je reviendrai plus ambitieux ^^ car je sais ce que je peux améliorer;)
et la vache, félicitations a ceux du forum, y'a des pointures , chapeau vincent !
didier aussi !!! damien, je ne t'ai pas vu, mais je vois que tu le finis, c'etait pas gagné avec tes pompes BRAVO
allez, bonne récup a tout le monde et vivement le prochain !
que dire ! déjà, comme je vois que certains bénévoles passent sur ce forum, mes premiers mots seront pour eux : vous ne savez pas ce que vos sourires et petits mots m'ont aidé aux ravitos...que de l'eau pourtant poas de quoi faire réver, mais psychologiquement, que ca fait du bien !
ensuite, a l'organisation, parfaite...que dire de plus. allez, si !! j'ai quand meme réussi a m'égarer sur 1 km avec un groupe de 15 coureurs : c'est ca de regarder les baskets de celui de devant,.
perso, premier ultra, objectif de terminer, j'ai souffert sur les hauteurs "dégagées" de la chaleur ...maius j'ai plutot bien géré ma course.
je termine à 23h, et j'ai pu utiliser un peu plus ma lampe frontale achetée pour l'occasion que le matin
aujourd'hui, je suis un peu raide de partout, mais finalement, je craignais souffrir bien plus.
L'année prochaine, je reviendrai plus ambitieux ^^ car je sais ce que je peux améliorer;)
et la vache, félicitations a ceux du forum, y'a des pointures , chapeau vincent !
didier aussi !!! damien, je ne t'ai pas vu, mais je vois que tu le finis, c'etait pas gagné avec tes pompes BRAVO
allez, bonne récup a tout le monde et vivement le prochain !
Bravo à tous finishers ou pas , que d'émotions en vous voyant crapahuter dans "Madacascar"; en lisant vos regards ou vos sourires pour certains.
Merci Vincent pour ton CR qui me file des frissons et surtout me donne envie de repartir l'an prochain.
Et puis merci et bravo à l'équipe d'organisation vraiment top On est fier de donner un peu de son temps en participant à pareil évènement.
Michel
Merci Vincent pour ton CR qui me file des frissons et surtout me donne envie de repartir l'an prochain.
Et puis merci et bravo à l'équipe d'organisation vraiment top On est fier de donner un peu de son temps en participant à pareil évènement.
Michel
Bonsoir
@ Geneviève 08 : au ravitaillement des Hauts Buttés je manquais un peu de fraîcheur et certainement de lucidité aussi mais je n'ai pas oublié votre accueil chaleureux encore merci de consacrer de votre temps pour nous permettre d'avoir une telle épreuve dans le département.
@ Cht'i : bravo pour ta gestion car allez au bout du 1er n'est pas la chose la plus aisée ( surtout celui la !!) , reste à faire fructifier tout ça.
@ Michel : je me vois bien inverser les rôles pour l'année prochaine, toi dans la côte à 4 pattes et moi bien "tranquillou" à la photo non? Tu sais que c'est en lisant tes CR sur CAP 08 que quelquechose à commencer à germer dans mon esprit. A bon entendeur.... Il faut avouer que L'ultra a quand même quelquechose d'assez unique niveau sensation.
@ bientôt sur les sentiers
Dernière édition par vincent le Sam 7 Juil 2012 - 13:43, édité 1 fois
@ Geneviève 08 : au ravitaillement des Hauts Buttés je manquais un peu de fraîcheur et certainement de lucidité aussi mais je n'ai pas oublié votre accueil chaleureux encore merci de consacrer de votre temps pour nous permettre d'avoir une telle épreuve dans le département.
@ Cht'i : bravo pour ta gestion car allez au bout du 1er n'est pas la chose la plus aisée ( surtout celui la !!) , reste à faire fructifier tout ça.
@ Michel : je me vois bien inverser les rôles pour l'année prochaine, toi dans la côte à 4 pattes et moi bien "tranquillou" à la photo non? Tu sais que c'est en lisant tes CR sur CAP 08 que quelquechose à commencer à germer dans mon esprit. A bon entendeur.... Il faut avouer que L'ultra a quand même quelquechose d'assez unique niveau sensation.
@ bientôt sur les sentiers
Dernière édition par vincent le Sam 7 Juil 2012 - 13:43, édité 1 fois
Bravo à tous et bravo vincent belle course,l'AMT a été une belle édition tjrs ds la joie et la bonne humeur,que ce soit au camping ou sur la course,le vrai trail...pour ma part j'ai connu une journée galère mais c'est le sport,j'ai voulu partir moins vite que l'an passé afin d'être mieux sur la fin et un soucis d'alimentation est venu perturber tt ça mais je suis content d'avoir fini de nouveau ce trail au mental pour la suite de la saison,je veux remercier ts le bénévoles de leur gentillesse ainsi que les pompiers qui ont vite réagi suite à mon petit malaise d'après course(je préfère la bière par contre que les perfusions),bonne récup à tous et je vs dis à bientôt sur une prochaine course peut être dans la saison.(pour ma part TDS fin AOUT et Diagonale en Octobre)et oui la saison ne fais que commencer.
BYE
Micka
BYE
Micka
Bonsoir Mickael
j'espère que la récupération se passe pour le mieux.
Joli programme en perspective et bel enchaînement TDS/diagonale , la diagonale me fait rêver et fait partie de mes projets d'ici 2 ou 3 ans.
@ bientôt
Vincent
j'espère que la récupération se passe pour le mieux.
Joli programme en perspective et bel enchaînement TDS/diagonale , la diagonale me fait rêver et fait partie de mes projets d'ici 2 ou 3 ans.
@ bientôt
Vincent
@Vincent: 5eme ! Premier Ardennais ! Premier V1 ! Bravo !
@ch'ti-ardennais: C'est à quel endroit que vous vous êtes égarés ?
@Mickael: Bonne récup. J'ai l'impression qu'il y a eu pas mal de malaises après l'arrivée cette année, non ?
Mon CR vu de l'arrière avec bataille pour passer les barrières horaire arrive prochainement. En attendant voici un CR trouvé sur internet:
http://trailer-maviesurleschemins.blogspot.fr/2012/07/ardennes-mega-trail-2012.html
A bientôt
Damien
@ch'ti-ardennais: C'est à quel endroit que vous vous êtes égarés ?
@Mickael: Bonne récup. J'ai l'impression qu'il y a eu pas mal de malaises après l'arrivée cette année, non ?
Mon CR vu de l'arrière avec bataille pour passer les barrières horaire arrive prochainement. En attendant voici un CR trouvé sur internet:
http://trailer-maviesurleschemins.blogspot.fr/2012/07/ardennes-mega-trail-2012.html
A bientôt
Damien
et aussi un autre beau CR du Roc la Tour
http://www.raidlight.com/Roc-La-Tour-mon-CR-mon-histoire.html
http://www.raidlight.com/Roc-La-Tour-mon-CR-mon-histoire.html
bonjour vincent,oui la récup se passe bien,très cool cette semaine un peu de vélo et reprise de la course à pied prochain,pour le moment il faut laisser les muscles se remettre et aussi à l'intérieur du corps et surtt profiter un peu aussi des bières
bye
micka
bye
micka
Voici venu le temps de mon CR, à froid.
L'euphorie de la course est passée, le quotidien a repris le dessus. Mais les (bons) souvenirs restent.
L'AMT pour moi et bien d'autres, cela a commencé lors des reconnaissances, et autres sorties en groupe. C'est surtout là que l'envie est montée crescendo.
Le vendredi 29, aux dossards, on sent que le tension grimpe : c'est une veille de fête ! Plus moyen de quitter la base tant on a de mains à serrer et de propos à échanger.
Le jour J, 2 h10 du mat et plus moyen de dormir. Repas tranquille de pâtes au jambon (certains détestent ; j'adore).
Puis embarquement dans la fourgonnette de Gérard Cosson avec B. et DD Valente.
L'avant course est aussi un moment que j'apprécie vraiment : on échange avec tous, on se chambre un peu tout en essayant de rester concentré. Le taux d'adrénaline monte avec bonheur !
Puis le décompte du départ : nous sommes des rois ! Salués par les flambeaux ! magique !
J'ai dans ma tête un petit objectif : finir dans les 70 premiers et mettre entre 14 et 15 h, histoire de faire aussi bien que mes deux premières éditions, qui m'avaient déjà apporté grande satisfaction.
Dès le départ, je me retrouve avec Gérard Cosson (dans les 20 premiers en 2011) et me demande si je ne me suis pas trompé de wagon. Il y a aussi Roland : un costaud bien devant moi l'an passé aussi.
Mais je suis sans trop de peine ; mon principal souci m'étonne un peu : je freine en permanence mon allure de peur d'exploser plus loin.
Mais ça tient.
Un bout de chemin avec une dame du 77, webmaster d'un forum d'ultra, que je retrouve là par hasard et qui trouve la région et le parcours magnifiques.
Pour moi, il est bien connu, mais m'émerveille toujours autant.
Et les encouragements et sourires des personnes en jaune font toujours autant de bien : grand merci à eux. Ils comptent dans ma réussite et redonnent la pêche quand les km s’accumulent. Mention spéciale à L'équipe des Hauts Buttés d'où je suis reparti gonflé à bloc. Et aussi à la municipalité d'Anchamps et à son premier magistrat en cravate, ravi de nous voir déambuler dans sa commune. Sans oublier Michel Dichamp, qui m'a donné le goût de l'ultra il y a deux ans ( je parie quelques cornets de frites qu'il aura un dossard l'an prochain).
Le rêve continue pour moi : on m'annonce 34 eme et je crois mal comprendre. Je suis surpris de rejoindre Mickaël De Polli, qui est une référence de la CAP ardennaise. Roc la tour et toujours la forme : la préparation est en train de payer.
A Naux, je passe le pont et m'entend dire que cela n'était pas obligatoire ; j'ai donc fait un détour pour rien ? Pas vraiment puisque j'ai pu saluer quelques connaissances. Mais ce détour n'a pas été fait pas deux autres coureurs qui me rattrapent alors. Mince !
La suite me parait courte, car j'ai encore le trajet de l'an dernier dans la tête.
J'entends le speaker et constate que la belle aventure est en passe de se terminer. Je savoure les derniers instants en forêt. Le chemin derrière le lotissement et le camping est moins drôle.
Mais quel bonheur de passer la ligne ( pour l'anecdote, "encombrée" pas les élus locaux), et de se dire que l'on vient de "casser la baraque". Ce sont des mots que j'entendrai de plusieurs amis qui sont un peu surpris de me voir si tôt. Mais le plus étonné, c'est moi.
Vincent parle très justement d'un rêve en vert. C'est exactement ça !
Et ce rêve, c'est toute la belle équipe de l'AC Belair qui l'a permis encore une fois.
L'AMT est MA course de l'année. Énorme merci à tous pour avoir pensé, organisé si brillamment ce qui nous permet de nous dépasser dans ce cadre superbe.
J'ai noté pour 2013 : AMT le 15 juin.
L'euphorie de la course est passée, le quotidien a repris le dessus. Mais les (bons) souvenirs restent.
L'AMT pour moi et bien d'autres, cela a commencé lors des reconnaissances, et autres sorties en groupe. C'est surtout là que l'envie est montée crescendo.
Le vendredi 29, aux dossards, on sent que le tension grimpe : c'est une veille de fête ! Plus moyen de quitter la base tant on a de mains à serrer et de propos à échanger.
Le jour J, 2 h10 du mat et plus moyen de dormir. Repas tranquille de pâtes au jambon (certains détestent ; j'adore).
Puis embarquement dans la fourgonnette de Gérard Cosson avec B. et DD Valente.
L'avant course est aussi un moment que j'apprécie vraiment : on échange avec tous, on se chambre un peu tout en essayant de rester concentré. Le taux d'adrénaline monte avec bonheur !
Puis le décompte du départ : nous sommes des rois ! Salués par les flambeaux ! magique !
J'ai dans ma tête un petit objectif : finir dans les 70 premiers et mettre entre 14 et 15 h, histoire de faire aussi bien que mes deux premières éditions, qui m'avaient déjà apporté grande satisfaction.
Dès le départ, je me retrouve avec Gérard Cosson (dans les 20 premiers en 2011) et me demande si je ne me suis pas trompé de wagon. Il y a aussi Roland : un costaud bien devant moi l'an passé aussi.
Mais je suis sans trop de peine ; mon principal souci m'étonne un peu : je freine en permanence mon allure de peur d'exploser plus loin.
Mais ça tient.
Un bout de chemin avec une dame du 77, webmaster d'un forum d'ultra, que je retrouve là par hasard et qui trouve la région et le parcours magnifiques.
Pour moi, il est bien connu, mais m'émerveille toujours autant.
Et les encouragements et sourires des personnes en jaune font toujours autant de bien : grand merci à eux. Ils comptent dans ma réussite et redonnent la pêche quand les km s’accumulent. Mention spéciale à L'équipe des Hauts Buttés d'où je suis reparti gonflé à bloc. Et aussi à la municipalité d'Anchamps et à son premier magistrat en cravate, ravi de nous voir déambuler dans sa commune. Sans oublier Michel Dichamp, qui m'a donné le goût de l'ultra il y a deux ans ( je parie quelques cornets de frites qu'il aura un dossard l'an prochain).
Le rêve continue pour moi : on m'annonce 34 eme et je crois mal comprendre. Je suis surpris de rejoindre Mickaël De Polli, qui est une référence de la CAP ardennaise. Roc la tour et toujours la forme : la préparation est en train de payer.
A Naux, je passe le pont et m'entend dire que cela n'était pas obligatoire ; j'ai donc fait un détour pour rien ? Pas vraiment puisque j'ai pu saluer quelques connaissances. Mais ce détour n'a pas été fait pas deux autres coureurs qui me rattrapent alors. Mince !
La suite me parait courte, car j'ai encore le trajet de l'an dernier dans la tête.
J'entends le speaker et constate que la belle aventure est en passe de se terminer. Je savoure les derniers instants en forêt. Le chemin derrière le lotissement et le camping est moins drôle.
Mais quel bonheur de passer la ligne ( pour l'anecdote, "encombrée" pas les élus locaux), et de se dire que l'on vient de "casser la baraque". Ce sont des mots que j'entendrai de plusieurs amis qui sont un peu surpris de me voir si tôt. Mais le plus étonné, c'est moi.
Vincent parle très justement d'un rêve en vert. C'est exactement ça !
Et ce rêve, c'est toute la belle équipe de l'AC Belair qui l'a permis encore une fois.
L'AMT est MA course de l'année. Énorme merci à tous pour avoir pensé, organisé si brillamment ce qui nous permet de nous dépasser dans ce cadre superbe.
J'ai noté pour 2013 : AMT le 15 juin.
Un compte rendu d'une féminine originaire de la région parisienne et des photos mettant en valeur notre région.
http://diesels-poussifs.forumdeouf.com/t2572-ardennes-mega-trail-et-roc-la-tour-cr-2012#7708
http://diesels-poussifs.forumdeouf.com/t2572-ardennes-mega-trail-et-roc-la-tour-cr-2012#7708
Bravo Didier pour ta super performance.
Encore un CR:
http://zeteamfr.wordpress.com/2012/07/04/ardennes-mega-trail-le-compte-rendu-de-zeteam/
Cliquez en haut à gauche pour voir les photos.
Encore un CR:
http://zeteamfr.wordpress.com/2012/07/04/ardennes-mega-trail-le-compte-rendu-de-zeteam/
Cliquez en haut à gauche pour voir les photos.
Merci Damien,
Bravo aussi à toi : seconde fois de suite finisher d'une telle épreuve, y a de quoi être fier de soi.
Bonne récupération
Bravo aussi à toi : seconde fois de suite finisher d'une telle épreuve, y a de quoi être fier de soi.
Bonne récupération
Salut à tous,j'espère que votre récup se passe bien,pour ma part c'est de mieux en mieux mais pas encore le top,mais ça va revenir.
voici mon compte rendu:à bientôt sur des courses ou le plaisir et tjrs de rencontrer du monde.
Ciao
micka
http://mickael-letellier.onlinetri.com/
voici mon compte rendu:à bientôt sur des courses ou le plaisir et tjrs de rencontrer du monde.
Ciao
micka
http://mickael-letellier.onlinetri.com/
Bonsoir
merci pour tous ces CR toujours sympa et intéressant de partager son expérience, ça peut donner des idées...
Michael c'était le "jour sans" mais chapeau d'avoir su terminer il y en a qui aurait jeté l'éponge dans ces conditions, bonne récup et que la forme soit de retour pour la TDS et la diagonale des FOUS fin octobre.
en attendant les autres récits
@ bientôt sur les sentiers.
Vincent
merci pour tous ces CR toujours sympa et intéressant de partager son expérience, ça peut donner des idées...
Michael c'était le "jour sans" mais chapeau d'avoir su terminer il y en a qui aurait jeté l'éponge dans ces conditions, bonne récup et que la forme soit de retour pour la TDS et la diagonale des FOUS fin octobre.
en attendant les autres récits
@ bientôt sur les sentiers.
Vincent
Voici mon compte-rendu de l'Ardennes Mega Trail 2012 (j'ai écris un vrai roman).
UNE REUSSITE !
La veille, je vais chercher mon dossard. L'organisation est toujours au top, j'en profite pour plonger dans cette atmosphère si particulière, saluer mes nombreuses connaissances dont Stéphane Limouzin mon préparateur mental (eh oui j'ai fait de la préparation mentale; ça doit en faire sourire quelques-un, mais j'ai bien fait).
On a un beau tee-shirt, un gobelet, une bière, une carte du parcours etc.. on est gâté. Le dossard est joli, un peu coloré, pas trop gros et avec nos prénoms dessus. La perfection. Aussi, l'idée de la partie détachable en cas de changement de parcours est excellente.
J'apprends avec déception que nous ne traverserons pas la Semoy et donc rallonge de 2 km et aussi 1 km en plus au départ. De 88 km on passe à 91 km…
Je reviens un peu plus tard pour la pasta party, je mange en profitant du concert des Jaywalkers et en discutant avec d'autres trailers. La plupart semblent déjà avoir tout couru. L'un me dira: "Si tu as fini l'AMT alors tu peux finir l'UTMB"…
Pour dormir je rentre chez moi (j'habite les Hautes-Rivières).
Samedi matin, comme beaucoup d'autres, je suis obligé de me garer avant le pont de Newet car il n'y a plus une place dans le quartier. J'arrive pendant le briefing. Plusieurs me demandent amusé quelle paire de baskets j'ai choisi (le forum est plus fréquenté que je ne croyais). Pour info je pars avec mes Hoka neuves (Elles ont 4 km). Ca fait rire, mais ils rient encore davantage quand j'explique que pour mon sac c'est pire, je l'ai reçu vendredi midi (moins de 24h avant le départ) j'ai juste eu le temps de le remplir et je vais donc l'essayer sur le parcours.
5h06 top départ (on part avec 6 mn de retard à cause du double de puces à "biper" par rapport à l'an dernier). Je regrette l'absence de l'arche brooks et du coup de corne de brume au départ (bien sur ce sont des détails). Les bénévoles nous font une haie avec des flambeaux et nous partons en sens inverse de l'an dernier. Il fait déjà jour.
Je suis à ma place, c'est-à-dire dans les tous derniers. On comprend vite que le parcours sera gras: ça sautille déjà sur les côtés pour ne pas patauger dans les mares de boue des ornières du chemin. Après 200 m, je m'arrête déjà pour un pipi. Je rejoins en marchant car ça bouchonne un peu, c'est normal. Je me retourne et je vois déjà les premiers qui redescendent pour finir la petite boucle de départ. Ils courent à 15 ou 20 km/h; ce sont des malades.
On repasse donc par le départ, je suis impressionné du nombre de gens présents de si bonne heure pour nous encourager. C'est super.
La boucle supplémentaire de 1,2 km était nécessaire sinon je crois que nous (les derniers) aurions été arrêté 10mn au pied de la première montée.
C'est parti dans les bois, l'ambiance est décontractée, on se suit à la queue leu leu, je retrouve le couple rencontré aux crêtes baraquines. J'observe aussi les autres traileurs et deux ou trois choses m'amusent (par exemple ceux qui mettent les BV sport à l'envers (la partie pour le mollet côté tibia)). Ce qui m'amuse le plus c'est celui qui a accroché à son sac….un tapis de sol !?! A-t-il aussi la tente dans le sac ?…
On pourrait aussi se moquer de moi, car au petit déj j'ai bu mon meilleur dopant: du sirop de gingembre ! Sauf que ça m'obligera à 5 arrêts pipi en 12 km.
Le début de course se passe bien et le soleil levant qui annonce une belle journée me rend heureux. J'admire les nombreuses digitales (ces grandes fleurs violettes). Dans la descente de l'arboretum (km 11), une légère modification du parcours nous fait longer le ruisseau: de chaque coté les versants sont abruptes et devant ça plonge avec un peu de brume. Atmosphère particulière et sublime !
Je rattrape quelques concurrents en montant au Liry. La-haut, le point de vue (comme ceux du début) est remplacé par une mer de nuages. Juste après, anecdote: il y a Maxime Morette un photographe des Hautes-Rivières, il me prend en photo mais son flash ne s'est pas déclenché. Je lui dit: "c'est pas grave on recommence", et je repars 20m en arrière, j'attends qu'il soit près et hop nouvelle photo.
Dans la descente sur Haulmé les autres descendent quasi en marchant ; alors malgré l'étroitesse du sentier je vais beaucoup doubler et me faire plaisir.
Il y a du monde au ravito (km 16) une charmante jeune bénévole me propose de l'eau et je vais faire une belle erreur en pensant qu'il m'en reste assez pour aller à Bogny. Seulement, il fait plus chaud que l'an dernier, et donc je bois davantage. Avant même Tournavaux, je n'ai plus d'eau (quel crétin !).
A part ça, je discute, j'explique le parcours à ceux qui ne connaissent pas, très bonne ambiance trail.
En haut de la terrible côte après Tournavaux (km 21) comme l'an dernier, je m'assois sur un rocher et j'entame un sandwich au saucisson. De nombreux coureurs passent, l'un m'amuse beaucoup: il a ramassé des morceaux de bois dans la forêt pour s'en servir comme bâtons….alors qu'il a pourtant des bâtons accrochés à son sac !! Il a eu la flemme de les décrocher me dira-t-il avec un accent du sud. On continue ensemble: il vient de Bayonne et il est pompier de Paris. Quant il apprend que je n'ai plus d'eau, il insiste pour que je boive à son camel. Bel esprit ! Aussi, il ne tarit pas d'éloges sur le parcours et les paysages: "c'est mieux que les trails dans les Alpes !".
On va se séparer assez vite, mais ce que je ne sais pas encore c'est que lui et quelques autres que j'ai déjà croisé (et discuté) depuis le départ, je vais les revoir par intermittence tout au long du parcours.
Je profite pleinement du paysage en allant à Bogny (km 26). Je découvre avec beaucoup de surprise la raison du déplacement du ravito, nous traversons / visitons une usine. Initiative originale qui va énormément plaire !! Ca me touche que ça plaise autant car (avec la forêt et les légendes) c'est tout notre patrimoine sur la vallée de la Semoy et de la Meuse (je suis moi même forgeron à Hautes-Rivières).
Toujours au ravito, un type a sorti de son sac une boite avec une dizaine d'oeufs dur : "pour moi c'est la seule chose qui passe sur du long" m'explique-t-il tout en m'en proposant un.
J'aperçois avec surprise la femme vainqueur de l'an dernier, elle est inscrite sur le Roc la tour et elle accompagne un homme. Elle est en balade.
C'est parti pour le tunnel, à la sortie on est obligé de patauger dans une mélasse infâme qui nous recouvre les chevilles. Tout le monde en rigole, l'ambiance est excellente. Au-dessus de la roche de l'ermitage, je fais des courtes pauses….pour manger des myrtilles !! Anecdote surprenante: un concurrent abandonne et fait demi-tour…quasiment arrivé au sommet !
Peu après la roche au 7 villages (km 29) mon frère jumeau qui n'a finalement pas pris le départ est venu me filmer quelques secondes avant de partir à Versailles. Ca fait plaisir. La descente qui suit aussitôt, bien qu'à peine modifiée, est beaucoup moins traumatisante que l'an dernier. 1 km plus loin à l'ancienne carrière, je me dis que j'aurais dû prendre une casquette: Ca chauffe.
Peu avant Monthermé je vais rejoindre une amie qui fait le RLT, et après Monthermé, à mi-côte (km 34) je fais une pause sur un banc, je mange un peu et tente en vain de faire fonctionner le système double hydratation de mon sac oxsitis. Il y a déjà une personne sur le banc; il m'explique qu'il va bifurquer sur le Roc La Tour. D'autres nous rejoignent sur le banc et on repart tous ensemble. On sympathise, je leur explique les difficultés qu'ils leur restent. A la bifurcation (km 35,5) je souhaite bonne chance à Armelle et Judith qui mangent (nb: bravo les filles pour avoir terminé le Roc la tour).
Je me retrouve seul, la plupart des coureurs qui m'entouraient faisaient le RLT. En bas de la descente qui suit, je suis obligé de me mouiller les pieds pour traverser le ruisseau et vers le haut de la côte suivante, mon grand frère m'appelle, ça fait plaisir. A la petite commune (km 39,5) je fais la connaissance d'un américain, je mets un peu d'eau glacé sur mon tendon d'Achille droit, et les pieds du pompier de Paris font déjà peur à voir.
C'est ensuite la côte de Madagascar, toujours impressionnante. Doucement mais sûrement elle passe bien. Nous entamons la nouvelle portion du parcours 2012. Je m'arrête pour manger (km 41,2) assis sur de la mousse très fraîche et très humide, ce qui va faire passer la douleur sous la fesse droite que je traîne depuis un bon moment. Plus loin, c'est la descente de la mort. Plus de 200 coureurs sont déjà passés, il n'y a plus aucune accroche, alors je descends prudemment en me tenant aux cordes. Arrivé sur la route, les pompiers soignent un coureur qui a une main ensanglantée.
Je traverse Laifour sous le soleil. 3 traileurs sont assis près de la route, je crois qu'ils se reposent mais ils abandonnent.
Je débute les Dames de Meuse avec un compagnon qui me dit : "Dans les Alpes ce sont de grandes montées et de grandes descentes régulières, chacun prend son rythme et c'est parti, tandis qu'ici c'est impossible de garder un rythme, il faut relancer sans cesse, c'est hyper technique, c'est plus varié, c'est plus intéressant !"; puis il compare avantageusement les paysages de l'AMT à l'île de la Réunion (Mon Dieu que de compliments !).
Je le distance progressivement dans la montée (ainsi qu'un autre compagnon de route).
Le lieu des Dames de Meuse est chargé d'énergie, j'adore le sentier ludique et technique sur le haut, la nature est merveilleuse, je mange encore des myrtilles (j'adore), c'est vraiment le bonheur. Je rattrape un hollandais peu avant le point de vue (km 47,6), je l'invite à enjamber la rubalise pour profiter de la vue. Un de mes compagnons de route par intermittence nous rejoins et j'en retrouve un autre 30m plus loin. Je prends légèrement les devants dans la descente et sur la longue portion plane j'alterne marche et course. Je rejoins et fais la connaissance d'un lillois. Nous arrivons à Anchamps et son ravito (km 52).
C'est dans une petite salle avec des chaises confortables et des bénévoles aux petits soins. Les trailers sont nombreux et il n'y a qu'un sujet de conversation: la barrière horaire des Hauts Buttés ! Je regarde mon GPS et je réalise qu'il y a un décalage. Dans la réalité il faut aller plus vite que ce qui est noté dans le règlement. Nous sommes nombreux dans cette même galère et je ressens un véritable esprit d'équipe dans ce sport individuel.
On repart et arrive la montée du Malgré tout. Un compagnon propose de la monter à deux, je dis oui et je pars devant à un rythme sûrement trop rapide, après un moment je me retourne: il a disparu. Je culpabilise. Je continue, la montée est difficile, une partie est à découvert et il fait chaud, d'autres souffrent aussi, nous faisons tous au moins une pause dans la montée nous encourageant mutuellement.
En haut nous retrouvons la fraicheur des sous-bois, puis descente (un peu technique) en courant le long d'un point de vue sur Revin. Je double le lillois qui semble s'être blessé; "Ca va ?" , "Non, mais c'est pas grave". Lente remontée avec long passage à découvert dans les branches séches d'une ancienne sapinière. Le ciel s'est heureusement un peu voilé.
Retour en forêt et je retrouve le couple (voir début du CR), la fille semble avoir une baisse de moral, je lui parle de préparation mentale (ça lui ferait le plus grand bien). Nous passons à un endroit que je sais être à 10km pile des Hauts-Buttés, je regarde mon GPS (57,8 km). Horreur, cette barrière horaire est donc 3 km plus loin que ce qu'indiquait le plan. Je regarde l'heure. Il reste juste 2 heures (il est 17h30). Il faut donc faire les 10km à 5 km/h. Ca va faire sourire les champions, mais c'est quasi mission impossible car ça signifie accélérer franchement; et vu l'état de fatigue… J'alterne comme toujours marche et course mais en allongeant la période de course et en courant un peu plus vite. C'est dur, je lutte. Au plus difficile, je sors le mp3 et la musique me redonne une pêche incroyable, je fonce, je suis longtemps seul, personne à perte de vue devant et derrière. Je prends quand même le temps (surtout dans les montées) de remettre sur patte des dizaines et des dizaines de scarabées qui étaient sur le dos. Pendant un moment, sur notre droite, il y a une sorte de champs immense de hautes herbes dans une forêt aux arbres très espacés; avec la lumière du soleil déclinant, le décor est sublime !
100m avant les Hauts-Buttés mon grand frère est là avec sa copine pour m'encourager. C'est super ! Je vais me faire biper. Il est 19h23 (à 7 mn de la limite). J'apprends que 15 mn sont rajoutés à la barrière horaire (soit 19h45). Je m'assois, je discute avec mon grand frère tout en mangeant et en m'occupant du sac à dos.
Mon GPS n'a plus de batterie. Je demande autour de moi, tout le monde a plus de 68 km au GPS (presque 69 pour la plupart). Je refais les calculs et ça confirme: Cette barrière horaire est ILLOGIQUE ! Sur le papier les barrières horaires de la petite Commune et des Hauts-Buttés sont sensés correspondre à 4,5 km/h de moyenne. Mais dans les faits et avec les km en plus, c'est exactement 4,61 km/h à la petite commune et 4,74 km/h aux Hauts-Buttés. Pour moi (et d'autres) cette différence est colossal.
Je reste longtemps au ravito pour faire retomber la pression et voir si tous mes principaux compagnons de course arrivent à temps (avec les 15mn en plus). Tous sauf un y parviendrons, mais la plupart se sont cramé.
Je repars quant un bénévole me demande de partir parce qu'il est 19h45. Mon frère et sa copine m'accompagnent jusqu'à la sortie du hameau, et c'est reparti.
A partir de là je sais parfaitement que j'arriverai au bout. L'heure limite d'arrivée est hyper large. Je me dit même en plaisantant que je peux finir en marchant à reculons. Mais comme je suis bien, que la température baisse avec le soleil déclinant, je me fais plaisir en courant et même en accélérant. Je rattrape progressivement tous mes compagnons de route. Au pointage des Cerceaux (km 74) je les ai tous repris.
La montée au Roc La Tour me paraît toujours aussi interminable. Pendant cette montée je commence à avoir des soucis; j'ai un sentiment désagréable quand je bois. En haut je rejoins les deux qui finiront derniers (ils ont fait la course ensemble). L'un avance doucement avec une démarche inquiétante (à cause de fortes ampoules aux pieds) et l'autre l'accompagne, il est très à l'aise, il a fini l'AMT l'an dernier en moins de 14h et il me dit qu'à ce rythme il ferait bien 40 km de plus pour être rassasié !….
Dans la descente après le Roc la tour je double huit personnes, je me lache, je suis heureux, mes petites douleurs aux jambes semblent disparu. J'essaie vainement de me calmer sur la fin que je sais cassante. Il fait maintenant nuit. Je me décide enfin à mettre ma frontale après la roche aux corpias. Je trottine jusque Naux. Je réalise que je ne peux pratiquement plus boire, chaque gorgée d'eau entraîne des nausées. Au dernier ravito un coureur me demande combien il reste car il a déjà 84 km à son GPS. Je lui dit qu'avec la déviation il reste 10 km…
Je rejoins un autre juste avant la dernière montée et je lui flingue le moral malgré moi car il croyait qu'il n'y avait plus de montée. J'essaie de l'entraîner derrière moi mais je le distance très vite, j'en double un autre dans la montée et en haut je rencontre un couple qui vient en sens inverse car ils ne voient plus de rubalise. Ils sont rassuré quand je leur dit que j'ai déjà faite cette portion du parcours de nuit sans balisage. Il me suive. Sur le plat j'alterne un peu marche et course mais ça devient subitement difficile. A force de nausées, je ne bois plus depuis quelques km et un coup de mou s'installe.
De fait, je subis la partie du château de Linchamps ou j'espérais m'amuser. J'ai l'impression de ne plus avancer et pourtant je distance irrémédiablement le couple rencontré 3 km avant. Je descends doucement sur Hautes-Rivières. J'ai failli rater le sentier le long de la Semoy. Ce passage me parait interminable, beurk !
Avant dernière anecdote: je jardine à 200m de l'arrivée. Car rien n'indique qu'il faut tourner près du stade et j'ai continué le long de la rivière. Après 5 mn à tourner je reviens sur mes pas…
Dernière anecdote: Je termine en piquant un sprint de malade !! (pour me faire plaisir et montrer que les jambes sont encore là).
Il est 0h36, ça fait 19h30 de course, je termine 255eme.
HEUREUX, mais mon état nauséeux m'a empêché de prendre pleinement du plaisir sur la fin de course.
Je boirai (prudemment ) du coca sur les conseils d'une charmante kiné et ça passera très vite.
J'ai quelques toutes petites ampoules aux pieds et de beaux coups de soleil sur les épaules.
Avec ma veste finisher sur le dos je vais prendre avec délice le repas d'après course.
A l'exception du couple et de Miguel (dossard 108) pour qui j'ai une pensée émue, tout ceux que j'ai appelé "mes compagnons de route par intermittence" ont terminé (dans le top 10 de la fin). Salut spécial à Arnaud, Jean, Yohan et Wes !
Immense merci aux organisateurs et aux bénévoles.
A bientôt sur les sentiers.
Damien
UNE REUSSITE !
La veille, je vais chercher mon dossard. L'organisation est toujours au top, j'en profite pour plonger dans cette atmosphère si particulière, saluer mes nombreuses connaissances dont Stéphane Limouzin mon préparateur mental (eh oui j'ai fait de la préparation mentale; ça doit en faire sourire quelques-un, mais j'ai bien fait).
On a un beau tee-shirt, un gobelet, une bière, une carte du parcours etc.. on est gâté. Le dossard est joli, un peu coloré, pas trop gros et avec nos prénoms dessus. La perfection. Aussi, l'idée de la partie détachable en cas de changement de parcours est excellente.
J'apprends avec déception que nous ne traverserons pas la Semoy et donc rallonge de 2 km et aussi 1 km en plus au départ. De 88 km on passe à 91 km…
Je reviens un peu plus tard pour la pasta party, je mange en profitant du concert des Jaywalkers et en discutant avec d'autres trailers. La plupart semblent déjà avoir tout couru. L'un me dira: "Si tu as fini l'AMT alors tu peux finir l'UTMB"…
Pour dormir je rentre chez moi (j'habite les Hautes-Rivières).
Samedi matin, comme beaucoup d'autres, je suis obligé de me garer avant le pont de Newet car il n'y a plus une place dans le quartier. J'arrive pendant le briefing. Plusieurs me demandent amusé quelle paire de baskets j'ai choisi (le forum est plus fréquenté que je ne croyais). Pour info je pars avec mes Hoka neuves (Elles ont 4 km). Ca fait rire, mais ils rient encore davantage quand j'explique que pour mon sac c'est pire, je l'ai reçu vendredi midi (moins de 24h avant le départ) j'ai juste eu le temps de le remplir et je vais donc l'essayer sur le parcours.
5h06 top départ (on part avec 6 mn de retard à cause du double de puces à "biper" par rapport à l'an dernier). Je regrette l'absence de l'arche brooks et du coup de corne de brume au départ (bien sur ce sont des détails). Les bénévoles nous font une haie avec des flambeaux et nous partons en sens inverse de l'an dernier. Il fait déjà jour.
Je suis à ma place, c'est-à-dire dans les tous derniers. On comprend vite que le parcours sera gras: ça sautille déjà sur les côtés pour ne pas patauger dans les mares de boue des ornières du chemin. Après 200 m, je m'arrête déjà pour un pipi. Je rejoins en marchant car ça bouchonne un peu, c'est normal. Je me retourne et je vois déjà les premiers qui redescendent pour finir la petite boucle de départ. Ils courent à 15 ou 20 km/h; ce sont des malades.
On repasse donc par le départ, je suis impressionné du nombre de gens présents de si bonne heure pour nous encourager. C'est super.
La boucle supplémentaire de 1,2 km était nécessaire sinon je crois que nous (les derniers) aurions été arrêté 10mn au pied de la première montée.
C'est parti dans les bois, l'ambiance est décontractée, on se suit à la queue leu leu, je retrouve le couple rencontré aux crêtes baraquines. J'observe aussi les autres traileurs et deux ou trois choses m'amusent (par exemple ceux qui mettent les BV sport à l'envers (la partie pour le mollet côté tibia)). Ce qui m'amuse le plus c'est celui qui a accroché à son sac….un tapis de sol !?! A-t-il aussi la tente dans le sac ?…
On pourrait aussi se moquer de moi, car au petit déj j'ai bu mon meilleur dopant: du sirop de gingembre ! Sauf que ça m'obligera à 5 arrêts pipi en 12 km.
Le début de course se passe bien et le soleil levant qui annonce une belle journée me rend heureux. J'admire les nombreuses digitales (ces grandes fleurs violettes). Dans la descente de l'arboretum (km 11), une légère modification du parcours nous fait longer le ruisseau: de chaque coté les versants sont abruptes et devant ça plonge avec un peu de brume. Atmosphère particulière et sublime !
Je rattrape quelques concurrents en montant au Liry. La-haut, le point de vue (comme ceux du début) est remplacé par une mer de nuages. Juste après, anecdote: il y a Maxime Morette un photographe des Hautes-Rivières, il me prend en photo mais son flash ne s'est pas déclenché. Je lui dit: "c'est pas grave on recommence", et je repars 20m en arrière, j'attends qu'il soit près et hop nouvelle photo.
Dans la descente sur Haulmé les autres descendent quasi en marchant ; alors malgré l'étroitesse du sentier je vais beaucoup doubler et me faire plaisir.
Il y a du monde au ravito (km 16) une charmante jeune bénévole me propose de l'eau et je vais faire une belle erreur en pensant qu'il m'en reste assez pour aller à Bogny. Seulement, il fait plus chaud que l'an dernier, et donc je bois davantage. Avant même Tournavaux, je n'ai plus d'eau (quel crétin !).
A part ça, je discute, j'explique le parcours à ceux qui ne connaissent pas, très bonne ambiance trail.
En haut de la terrible côte après Tournavaux (km 21) comme l'an dernier, je m'assois sur un rocher et j'entame un sandwich au saucisson. De nombreux coureurs passent, l'un m'amuse beaucoup: il a ramassé des morceaux de bois dans la forêt pour s'en servir comme bâtons….alors qu'il a pourtant des bâtons accrochés à son sac !! Il a eu la flemme de les décrocher me dira-t-il avec un accent du sud. On continue ensemble: il vient de Bayonne et il est pompier de Paris. Quant il apprend que je n'ai plus d'eau, il insiste pour que je boive à son camel. Bel esprit ! Aussi, il ne tarit pas d'éloges sur le parcours et les paysages: "c'est mieux que les trails dans les Alpes !".
On va se séparer assez vite, mais ce que je ne sais pas encore c'est que lui et quelques autres que j'ai déjà croisé (et discuté) depuis le départ, je vais les revoir par intermittence tout au long du parcours.
Je profite pleinement du paysage en allant à Bogny (km 26). Je découvre avec beaucoup de surprise la raison du déplacement du ravito, nous traversons / visitons une usine. Initiative originale qui va énormément plaire !! Ca me touche que ça plaise autant car (avec la forêt et les légendes) c'est tout notre patrimoine sur la vallée de la Semoy et de la Meuse (je suis moi même forgeron à Hautes-Rivières).
Toujours au ravito, un type a sorti de son sac une boite avec une dizaine d'oeufs dur : "pour moi c'est la seule chose qui passe sur du long" m'explique-t-il tout en m'en proposant un.
J'aperçois avec surprise la femme vainqueur de l'an dernier, elle est inscrite sur le Roc la tour et elle accompagne un homme. Elle est en balade.
C'est parti pour le tunnel, à la sortie on est obligé de patauger dans une mélasse infâme qui nous recouvre les chevilles. Tout le monde en rigole, l'ambiance est excellente. Au-dessus de la roche de l'ermitage, je fais des courtes pauses….pour manger des myrtilles !! Anecdote surprenante: un concurrent abandonne et fait demi-tour…quasiment arrivé au sommet !
Peu après la roche au 7 villages (km 29) mon frère jumeau qui n'a finalement pas pris le départ est venu me filmer quelques secondes avant de partir à Versailles. Ca fait plaisir. La descente qui suit aussitôt, bien qu'à peine modifiée, est beaucoup moins traumatisante que l'an dernier. 1 km plus loin à l'ancienne carrière, je me dis que j'aurais dû prendre une casquette: Ca chauffe.
Peu avant Monthermé je vais rejoindre une amie qui fait le RLT, et après Monthermé, à mi-côte (km 34) je fais une pause sur un banc, je mange un peu et tente en vain de faire fonctionner le système double hydratation de mon sac oxsitis. Il y a déjà une personne sur le banc; il m'explique qu'il va bifurquer sur le Roc La Tour. D'autres nous rejoignent sur le banc et on repart tous ensemble. On sympathise, je leur explique les difficultés qu'ils leur restent. A la bifurcation (km 35,5) je souhaite bonne chance à Armelle et Judith qui mangent (nb: bravo les filles pour avoir terminé le Roc la tour).
Je me retrouve seul, la plupart des coureurs qui m'entouraient faisaient le RLT. En bas de la descente qui suit, je suis obligé de me mouiller les pieds pour traverser le ruisseau et vers le haut de la côte suivante, mon grand frère m'appelle, ça fait plaisir. A la petite commune (km 39,5) je fais la connaissance d'un américain, je mets un peu d'eau glacé sur mon tendon d'Achille droit, et les pieds du pompier de Paris font déjà peur à voir.
C'est ensuite la côte de Madagascar, toujours impressionnante. Doucement mais sûrement elle passe bien. Nous entamons la nouvelle portion du parcours 2012. Je m'arrête pour manger (km 41,2) assis sur de la mousse très fraîche et très humide, ce qui va faire passer la douleur sous la fesse droite que je traîne depuis un bon moment. Plus loin, c'est la descente de la mort. Plus de 200 coureurs sont déjà passés, il n'y a plus aucune accroche, alors je descends prudemment en me tenant aux cordes. Arrivé sur la route, les pompiers soignent un coureur qui a une main ensanglantée.
Je traverse Laifour sous le soleil. 3 traileurs sont assis près de la route, je crois qu'ils se reposent mais ils abandonnent.
Je débute les Dames de Meuse avec un compagnon qui me dit : "Dans les Alpes ce sont de grandes montées et de grandes descentes régulières, chacun prend son rythme et c'est parti, tandis qu'ici c'est impossible de garder un rythme, il faut relancer sans cesse, c'est hyper technique, c'est plus varié, c'est plus intéressant !"; puis il compare avantageusement les paysages de l'AMT à l'île de la Réunion (Mon Dieu que de compliments !).
Je le distance progressivement dans la montée (ainsi qu'un autre compagnon de route).
Le lieu des Dames de Meuse est chargé d'énergie, j'adore le sentier ludique et technique sur le haut, la nature est merveilleuse, je mange encore des myrtilles (j'adore), c'est vraiment le bonheur. Je rattrape un hollandais peu avant le point de vue (km 47,6), je l'invite à enjamber la rubalise pour profiter de la vue. Un de mes compagnons de route par intermittence nous rejoins et j'en retrouve un autre 30m plus loin. Je prends légèrement les devants dans la descente et sur la longue portion plane j'alterne marche et course. Je rejoins et fais la connaissance d'un lillois. Nous arrivons à Anchamps et son ravito (km 52).
C'est dans une petite salle avec des chaises confortables et des bénévoles aux petits soins. Les trailers sont nombreux et il n'y a qu'un sujet de conversation: la barrière horaire des Hauts Buttés ! Je regarde mon GPS et je réalise qu'il y a un décalage. Dans la réalité il faut aller plus vite que ce qui est noté dans le règlement. Nous sommes nombreux dans cette même galère et je ressens un véritable esprit d'équipe dans ce sport individuel.
On repart et arrive la montée du Malgré tout. Un compagnon propose de la monter à deux, je dis oui et je pars devant à un rythme sûrement trop rapide, après un moment je me retourne: il a disparu. Je culpabilise. Je continue, la montée est difficile, une partie est à découvert et il fait chaud, d'autres souffrent aussi, nous faisons tous au moins une pause dans la montée nous encourageant mutuellement.
En haut nous retrouvons la fraicheur des sous-bois, puis descente (un peu technique) en courant le long d'un point de vue sur Revin. Je double le lillois qui semble s'être blessé; "Ca va ?" , "Non, mais c'est pas grave". Lente remontée avec long passage à découvert dans les branches séches d'une ancienne sapinière. Le ciel s'est heureusement un peu voilé.
Retour en forêt et je retrouve le couple (voir début du CR), la fille semble avoir une baisse de moral, je lui parle de préparation mentale (ça lui ferait le plus grand bien). Nous passons à un endroit que je sais être à 10km pile des Hauts-Buttés, je regarde mon GPS (57,8 km). Horreur, cette barrière horaire est donc 3 km plus loin que ce qu'indiquait le plan. Je regarde l'heure. Il reste juste 2 heures (il est 17h30). Il faut donc faire les 10km à 5 km/h. Ca va faire sourire les champions, mais c'est quasi mission impossible car ça signifie accélérer franchement; et vu l'état de fatigue… J'alterne comme toujours marche et course mais en allongeant la période de course et en courant un peu plus vite. C'est dur, je lutte. Au plus difficile, je sors le mp3 et la musique me redonne une pêche incroyable, je fonce, je suis longtemps seul, personne à perte de vue devant et derrière. Je prends quand même le temps (surtout dans les montées) de remettre sur patte des dizaines et des dizaines de scarabées qui étaient sur le dos. Pendant un moment, sur notre droite, il y a une sorte de champs immense de hautes herbes dans une forêt aux arbres très espacés; avec la lumière du soleil déclinant, le décor est sublime !
100m avant les Hauts-Buttés mon grand frère est là avec sa copine pour m'encourager. C'est super ! Je vais me faire biper. Il est 19h23 (à 7 mn de la limite). J'apprends que 15 mn sont rajoutés à la barrière horaire (soit 19h45). Je m'assois, je discute avec mon grand frère tout en mangeant et en m'occupant du sac à dos.
Mon GPS n'a plus de batterie. Je demande autour de moi, tout le monde a plus de 68 km au GPS (presque 69 pour la plupart). Je refais les calculs et ça confirme: Cette barrière horaire est ILLOGIQUE ! Sur le papier les barrières horaires de la petite Commune et des Hauts-Buttés sont sensés correspondre à 4,5 km/h de moyenne. Mais dans les faits et avec les km en plus, c'est exactement 4,61 km/h à la petite commune et 4,74 km/h aux Hauts-Buttés. Pour moi (et d'autres) cette différence est colossal.
Je reste longtemps au ravito pour faire retomber la pression et voir si tous mes principaux compagnons de course arrivent à temps (avec les 15mn en plus). Tous sauf un y parviendrons, mais la plupart se sont cramé.
Je repars quant un bénévole me demande de partir parce qu'il est 19h45. Mon frère et sa copine m'accompagnent jusqu'à la sortie du hameau, et c'est reparti.
A partir de là je sais parfaitement que j'arriverai au bout. L'heure limite d'arrivée est hyper large. Je me dit même en plaisantant que je peux finir en marchant à reculons. Mais comme je suis bien, que la température baisse avec le soleil déclinant, je me fais plaisir en courant et même en accélérant. Je rattrape progressivement tous mes compagnons de route. Au pointage des Cerceaux (km 74) je les ai tous repris.
La montée au Roc La Tour me paraît toujours aussi interminable. Pendant cette montée je commence à avoir des soucis; j'ai un sentiment désagréable quand je bois. En haut je rejoins les deux qui finiront derniers (ils ont fait la course ensemble). L'un avance doucement avec une démarche inquiétante (à cause de fortes ampoules aux pieds) et l'autre l'accompagne, il est très à l'aise, il a fini l'AMT l'an dernier en moins de 14h et il me dit qu'à ce rythme il ferait bien 40 km de plus pour être rassasié !….
Dans la descente après le Roc la tour je double huit personnes, je me lache, je suis heureux, mes petites douleurs aux jambes semblent disparu. J'essaie vainement de me calmer sur la fin que je sais cassante. Il fait maintenant nuit. Je me décide enfin à mettre ma frontale après la roche aux corpias. Je trottine jusque Naux. Je réalise que je ne peux pratiquement plus boire, chaque gorgée d'eau entraîne des nausées. Au dernier ravito un coureur me demande combien il reste car il a déjà 84 km à son GPS. Je lui dit qu'avec la déviation il reste 10 km…
Je rejoins un autre juste avant la dernière montée et je lui flingue le moral malgré moi car il croyait qu'il n'y avait plus de montée. J'essaie de l'entraîner derrière moi mais je le distance très vite, j'en double un autre dans la montée et en haut je rencontre un couple qui vient en sens inverse car ils ne voient plus de rubalise. Ils sont rassuré quand je leur dit que j'ai déjà faite cette portion du parcours de nuit sans balisage. Il me suive. Sur le plat j'alterne un peu marche et course mais ça devient subitement difficile. A force de nausées, je ne bois plus depuis quelques km et un coup de mou s'installe.
De fait, je subis la partie du château de Linchamps ou j'espérais m'amuser. J'ai l'impression de ne plus avancer et pourtant je distance irrémédiablement le couple rencontré 3 km avant. Je descends doucement sur Hautes-Rivières. J'ai failli rater le sentier le long de la Semoy. Ce passage me parait interminable, beurk !
Avant dernière anecdote: je jardine à 200m de l'arrivée. Car rien n'indique qu'il faut tourner près du stade et j'ai continué le long de la rivière. Après 5 mn à tourner je reviens sur mes pas…
Dernière anecdote: Je termine en piquant un sprint de malade !! (pour me faire plaisir et montrer que les jambes sont encore là).
Il est 0h36, ça fait 19h30 de course, je termine 255eme.
HEUREUX, mais mon état nauséeux m'a empêché de prendre pleinement du plaisir sur la fin de course.
Je boirai (prudemment ) du coca sur les conseils d'une charmante kiné et ça passera très vite.
J'ai quelques toutes petites ampoules aux pieds et de beaux coups de soleil sur les épaules.
Avec ma veste finisher sur le dos je vais prendre avec délice le repas d'après course.
A l'exception du couple et de Miguel (dossard 108) pour qui j'ai une pensée émue, tout ceux que j'ai appelé "mes compagnons de route par intermittence" ont terminé (dans le top 10 de la fin). Salut spécial à Arnaud, Jean, Yohan et Wes !
Immense merci aux organisateurs et aux bénévoles.
A bientôt sur les sentiers.
Damien
Récit dense, en effet ! Une véritable aventure ! Et ça se lit avec plaisir.
Je me rend compte que tu n'as pas arrêté de manger sur le parcours ; c'est plus une course, mais un parcours gastronomique.
Je me rend compte que tu n'as pas arrêté de manger sur le parcours ; c'est plus une course, mais un parcours gastronomique.
Si je fais un jour l'UTMB, j'écrirai un livre pour faire mon compte rendu
Oui je m'arrête pas mal pour manger. Pour info j'avais 21 barres et gels + 2 gros sandwichs au saucisson + des chips. Au départ j'avais prévu des TUC, mais vendredi soir au moment de faire mon sac je me suis rappelé que je les avais mangé deux jours avant en regardant un film alors mon frère m'a dépanné avec des chips...
+ les myrtilles en bonus bien entendu.
Oui je m'arrête pas mal pour manger. Pour info j'avais 21 barres et gels + 2 gros sandwichs au saucisson + des chips. Au départ j'avais prévu des TUC, mais vendredi soir au moment de faire mon sac je me suis rappelé que je les avais mangé deux jours avant en regardant un film alors mon frère m'a dépanné avec des chips...
+ les myrtilles en bonus bien entendu.
beau récit damien !!
et beau pari pour les chaussures , au final c'est passé, nickel et tu as pris énormement de plaisir, c'est l'essentiel.
tu finis meme bien avant les 2h du mat !
bonne récupération a tous et au plaisir de vous recroiser....
j'ai pas encore pensé aux autres courses que je ferai dans le secteur, le sedan-charleville assurément, mais sinon??
peut etre la saintélyon, mais des amis me déconseillent, trop de monde et de bouchons, à voir.
@+
et beau pari pour les chaussures , au final c'est passé, nickel et tu as pris énormement de plaisir, c'est l'essentiel.
tu finis meme bien avant les 2h du mat !
bonne récupération a tous et au plaisir de vous recroiser....
j'ai pas encore pensé aux autres courses que je ferai dans le secteur, le sedan-charleville assurément, mais sinon??
peut etre la saintélyon, mais des amis me déconseillent, trop de monde et de bouchons, à voir.
@+
La saintélyon meme si j'aime l'idée (tout nocturne) c'est cher, tres frequenté et beaucoup trop de macadam a mon gout ! En revanche, dans le nord est, je recommande chaleureusement l'infernal dans les vosges en septembre, tres beau paysage, organisation tip top et ambiance dans le meme esprit que l'amt ! Un peu plus roulant que l'amt mais pour les plus fous, il y a un 160 km !!!
excellente idée que cet infernal trail des vosges !
72 km et 3000md+, ca devrait etre dans mes cordes.
c'est peut etre un peu proche de l'amt, meme si j'a l'impression aujourd'hui d'avoir tres bien récupéré (je reprnds certainement l'entrainement ce soir ^^ )
72 km et 3000md+, ca devrait etre dans mes cordes.
c'est peut etre un peu proche de l'amt, meme si j'a l'impression aujourd'hui d'avoir tres bien récupéré (je reprnds certainement l'entrainement ce soir ^^ )
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