Ultra trail de Côte d'Or
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03062012
Ultra trail de Côte d'Or
J'avais gagné mon inscription à l'ultra trail de Côte d'Or (2eme édition) via un concours sur le site openrunner.
Je me suis donc retrouvé sur la ligne de départ ce samedi 2 juin dans le village de Marsannay La Côte (dans les grands crus de Bourgogne au sud de Dijon).
En fait, je pouvais choisir ma distance: l'ultra de 105 km ou le 42 km, 27 km, 15 km et 10 km. L'embarras du choix ! J'ai opté prudemment pour le 27 km, d'autant que le parcours sur openrunner indiquait plutôt 29,2 km (et 700D+) et je manque d'entraînement. Au final le parcours fera 28,5 km et 600D+ à mon GPS.
Avec toutes ces distances il y aura au total plus de 1000 concurrents sur la journée. La place du village est transformée en village trail. Bonne ambiance. Bonne et grosse organisation.
A 9 h le départ est donné pour le 28,5 km et nous sommes plus de 300 à partir. Nous sortons très vite du village pour monter doucement dans les vignes et entrer dans la forêt. L'ombre fait du bien car il fait déjà très chaud. Je suis aux environs de la 260eme place. Petit single très agréable, puis petite descente raide de 50mD- ou je me lache déjà totalement. S'ensuit un peu de plat et surtout un interminable faux plat montant de plusieurs km sur chemin forestier. Je déteste ça mais c'est bien: ça me fait travailler mes points faibles. J'en profite pour faire la connaissance d'une étudiante (cette course sert également de championnat de France universitaire de trail). Au final la côte va se raidir pendant 300 m pour arriver au sommet d'une colline, point culminant du parcours (presque 600m) et point de vue magnifique sur des dizaines de km alentour). Sur le plat en haut dans la forêt, des coureurs nous doublent en courant très vite; j'apprends que les 50 premiers environ se sont trompés de chemin dès le 2eme km, ils ont fait entre 5 et 7 km en trop: les charmes du trail . Arrive une technique, longue et raide descente. Difficile, mais du bonheur ! Très vite en bas, commence le second faux plat montant interminable (presque 6 km de montée). C'est pénible ! Le 1er km est superbe en sentier étroit et au fur et à mesure ça devient de la route forestière large. En haut on sort de la forêt sous le soleil qui cogne pour environ 5 km de plat en grandes lignes droites. C'est encore plus pénible ! Coup de mou. Je mets le mp3, et justement ça reprend un super sentier forestier étroit en faux plat....descendant ! Je retrouve un peu de jambes. On débouche brutalement sur un point de vue; nous sommes au bord d'une falaise et on voit d'autres falaises en face. Super ! Le sentier dans les bois longe la falaise (toujours en descendant). En bas on reprend les 3,5 premiers km à l'envers pour terminer. J'ai les cuisses qui se tétanisent, je suis depuis un moment en mode "robot" pour m'interdire de marcher et je double pas mal. Ce qui était la première petite descente raide deviens la dernière montée. C'est un calvaire ! Puis petit single sympa; mes petites cuisses sont des blocs durs qui ont perdu toute souplesse (c'est la première fois que ça m'arrive). Je finis quand même en descendant les vignes aussi vite que possible le sabre entre les dents !
Je termine (avec des coups de soleil) à la 164 eme place (sur 260 classés) en 3h17 à 8,7 km/h de moyenne. Je suis épuisé mais très satisfait.
Enfin, je ne suis évidemment pas reparti sans avoir visité les vignes et acheté quelques bouteilles de Bourgogne célèbres (Vosne-Romané, Gevrey-Chambertin, Nuit Saint Georges...)
Damien
Je me suis donc retrouvé sur la ligne de départ ce samedi 2 juin dans le village de Marsannay La Côte (dans les grands crus de Bourgogne au sud de Dijon).
En fait, je pouvais choisir ma distance: l'ultra de 105 km ou le 42 km, 27 km, 15 km et 10 km. L'embarras du choix ! J'ai opté prudemment pour le 27 km, d'autant que le parcours sur openrunner indiquait plutôt 29,2 km (et 700D+) et je manque d'entraînement. Au final le parcours fera 28,5 km et 600D+ à mon GPS.
Avec toutes ces distances il y aura au total plus de 1000 concurrents sur la journée. La place du village est transformée en village trail. Bonne ambiance. Bonne et grosse organisation.
A 9 h le départ est donné pour le 28,5 km et nous sommes plus de 300 à partir. Nous sortons très vite du village pour monter doucement dans les vignes et entrer dans la forêt. L'ombre fait du bien car il fait déjà très chaud. Je suis aux environs de la 260eme place. Petit single très agréable, puis petite descente raide de 50mD- ou je me lache déjà totalement. S'ensuit un peu de plat et surtout un interminable faux plat montant de plusieurs km sur chemin forestier. Je déteste ça mais c'est bien: ça me fait travailler mes points faibles. J'en profite pour faire la connaissance d'une étudiante (cette course sert également de championnat de France universitaire de trail). Au final la côte va se raidir pendant 300 m pour arriver au sommet d'une colline, point culminant du parcours (presque 600m) et point de vue magnifique sur des dizaines de km alentour). Sur le plat en haut dans la forêt, des coureurs nous doublent en courant très vite; j'apprends que les 50 premiers environ se sont trompés de chemin dès le 2eme km, ils ont fait entre 5 et 7 km en trop: les charmes du trail . Arrive une technique, longue et raide descente. Difficile, mais du bonheur ! Très vite en bas, commence le second faux plat montant interminable (presque 6 km de montée). C'est pénible ! Le 1er km est superbe en sentier étroit et au fur et à mesure ça devient de la route forestière large. En haut on sort de la forêt sous le soleil qui cogne pour environ 5 km de plat en grandes lignes droites. C'est encore plus pénible ! Coup de mou. Je mets le mp3, et justement ça reprend un super sentier forestier étroit en faux plat....descendant ! Je retrouve un peu de jambes. On débouche brutalement sur un point de vue; nous sommes au bord d'une falaise et on voit d'autres falaises en face. Super ! Le sentier dans les bois longe la falaise (toujours en descendant). En bas on reprend les 3,5 premiers km à l'envers pour terminer. J'ai les cuisses qui se tétanisent, je suis depuis un moment en mode "robot" pour m'interdire de marcher et je double pas mal. Ce qui était la première petite descente raide deviens la dernière montée. C'est un calvaire ! Puis petit single sympa; mes petites cuisses sont des blocs durs qui ont perdu toute souplesse (c'est la première fois que ça m'arrive). Je finis quand même en descendant les vignes aussi vite que possible le sabre entre les dents !
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Enfin, je ne suis évidemment pas reparti sans avoir visité les vignes et acheté quelques bouteilles de Bourgogne célèbres (Vosne-Romané, Gevrey-Chambertin, Nuit Saint Georges...)
Damien
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Date d'inscription : 06/07/2010
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